La traumatologie du genou est l’un des motifs les plus récurrents de consultation en médecine. Lors du diagnostic, une radiologie s’impose généralement pour rechercher une fracture, une luxation ou des signes indirects. Les critères d’Ottawa sont appliqués dans ce contexte pour permettre une identification rapide et précise des fractures osseuses qui nécessitent des radiologies. Voulez-vous en savoir plus sur l’utilité et l’application des critères d’Ottawa en traumatologie ? Découvrez cet article pour plus de détails.
Description des critères d’Ottawa
Encore appelés règles d’Ottawa, les critères d’Ottawa sont un ensemble de directives cliniques utilisées pour évaluer les traumatismes osseux en l’occurrence les fractures. Ils sont développés pour aider les professionnels de santé à déterminer les patients qui nécessitent une radiologie. Ils couvrent plusieurs régions anatomiques, dont la cheville, le genou, le pied, la main, le poignet et le coude.
Dans la pratique, la radiologie est indispensable si le patient qui présente la douleur répond à l’un des critères suivants :
- Une incapacité à se mettre en appui ou à faire 04 pas ;
- Une douleur os naviculaire ;
- Une douleur malléole externe ;
- Une douleur au niveau du scaphoïde du tarse.
De même, la présence de signe douloureux à la palpation constitue un critère positif. En outre, pour certaines régions anatomiques, si le patient a plus de 55 ans, les règles d’Ottawa recommandent une radiologie.
Quelle est l’utilité des critères d’Ottawa en traumatologie ?
Les critères d’Ottawa permettent aux kinés libéraux de différencier les blessures mineures des blessures graves. Les médecins peuvent ainsi obtenir des résultats plus rapidement et prendre les meilleures décisions d’approche de traitement. Cela est particulièrement crucial dans les services d’urgence où les délais peuvent avoir un impact significatif sur le pronostic des patients.
De plus, l’application des critères d’Ottawa réduit le nombre de radiographies inutile et l’exposition aux rayons X, très importants pour la santé du patient. Les ressources comme les équipements radiologiques et le temps des professionnels sont aussi mieux déployés.
Enfin, les critères d’Ottawa sont simples à appliquer et peuvent être évalués par les professionnels de la santé. Ayant été élaborés à partir de données cliniques et de recherches, ils sont très efficaces et permettent d’identifier de manière fiable les cas nécessitant une radiographie.
Comment s’appliquent les critères d’Ottawa en traumatologie ?
L’application des critères d’Ottawa repose sur certains points essentiels. Voici en détail la procédure pour déterminer les blessures éligibles à une radiologie.
Identifier la région anatomique affectée
Pour cette première étape, le professionnel de santé est amené à identifier la région anatomique affectée par la blessure. Une fois la zone détectée, il doit se concentrer sur les critères spécifiques sur cette région.
Évaluer la douleur à la palpation
Pour chaque région anatomique, les règles d’Ottawa stipulent que la palpation est un critère positif. De ce fait, le professionnel de la santé examine la zone concernée en appliquant une pression douce. En cas de présence de douleur, une radiologie peut s’avérer indispensable. Dans le cas contraire, la blessure est probablement mineure.
Évaluer l’incapacité à supporter le poids
L’incapacité d’un patient à supporter le poids ou à se déplacer après la blessure est un critère clé. Après son diagnostic le professionnel de santé peut exiger une évaluation radiologique ou non.
Prise de décision sur les radiologies
Une fois que ces règles sont appliquées, il devient plus facile de prendre une décision sur la nature de la blessure. Si un ou plusieurs critères sont présents, des radiologies sont recommandées pour confirmer ou exclure la présence d’une fracture. Dans le cas échéant, un traitement symptomatique ou une observation clinique est suffisante. Le professionnel peut aussi recommander un traitement par ondes de choc si cela s’avère nécessaire et pertinent.
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